Dorémini – Journal de Saône et-Loire / 22 janvier 2011
Les entrepreneurs de demain
Pour la troisième année, des élèves du collège Camille-Chevalier ont créé une mini-entreprise, sous couvert de l’association « Entreprendre pour apprendre ».
Dorémini. Ce nom ne vous dit peut-être rien pour le moment, mais sans doute allez-vous bientôt en entendre parler. Dorémini est le nom de l’entreprise choisi par les élèves de troisième de l’option « découverte professionnelle » du collège Camille-Chevalier. En présence de l’association « Entreprendre pour apprendre », qui suit de près le projet, la douzaine d’élèves a tenu jeudi après-midi la première grande réunion de cette mini-entreprise, à savoir l’assemblée générale constitutive. Car d’un point de vue juridique, Dorémini est en fait une association, mais une association qui fonctionnera comme une entreprise.
Après de nombreuses réflexions, menées depuis le début de l’année scolaire, les élèves ont choisi, à travers leur entreprise, de fabriquer et commercialiser un produit qui tient dans la poche et parle à leur génération : un enrouleur d’écouteurs. « Le premier objectif est bien sûr de comprendre de l’intérieur le fonctionnement d’une entreprise, explique la représentante de l’association « Entreprendre pour apprendre Bourgogne ». Mais si la santé de la mini-entreprise est bonne, alors c’est encore mieux ».
Un sérieux évident
Pour se donner les moyens de leurs ambitions, les collégiens, guidés par leurs enseignants, MM. Lavigne et Mazille, se sont organisés en différents services et ont mené une étude de marché, auprès de 102 personnes. Ils ont également vendu des actions, au prix de 4 €, constituant ainsi un capital s’élevant pour le moment à 376 € (et dont le montant sera volontairement plafonné à 500 €). De quoi se permettre de lancer rapidement la production du petit objet en plastique, soit directement au collège, soit par l’intermédiaire d’un partenaire. Et si la réussite est au rendez-vous, les élèves auront peut-être la chance de connaître le même succès que leurs aînés d’il y a deux ans, qui avaient remporté la finale régionale du challenge « Entreprendre pour apprendre ».
Christophe Roulliaud